Intervention de Jacques Marilossian

Réunion du mercredi 8 juillet 2020 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

Dans la Revue Défense nationale, en mars dernier, l'amiral Prazuck, chef d'état-major de la marine, a publié un article sur les zones grises, situées en dessous du double seuil de l'agression et de l'attribution, expliquant qu'il n'y a pas un seuil objectif d'agression mais trois perceptions subjectives : le ressenti de l'agressé, celui revendiqué par l'agresseur et celui reconnu par la communauté internationale. Pour l'attribution, seuls les États, en principe, sont comptables des agressions armées. Dès lors, un lien doit être établi entre l'agresseur et l'État visé pour donner lieu à une résolution de l'ONU. La défense spatiale est un espace commun et nouveau pour lequel il convient de trouver entre les États un consensus pour caractériser une agression spatiale, notamment pour de nouvelles hostilités en deçà du seuil. Pouvez-vous nous préciser la doctrine française en matière d'agression et d'attribution dans le cadre de la défense spatiale ?

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