En vous écoutant, mon général, j'ai repris confiance.
Je ne crois pas qu'il faille s'émouvoir de l'attitude du Royaume Uni ; il ne fait que retrouver sa place. Le problème, c'est que nous, nous ne l'avons pas encore trouvée. Nos deux pays ont un destin millénaire et se sont toujours affrontés : nous n'avons rien à attendre des Britanniques si cela va mal, mais nous avons tout à espérer si nous nous entendons bien. L'Allemagne retrouvera sa place, un jour ou l'autre, avec ou sans nous. Puisque vous avez été franc, je me permets de l'être à mon tour.
Pour la première fois, nous avons affaire à des adversaires très lointains. Estimez-vous raisonnable d'envisager un retour rapide en Syrie, où nous sommes actuellement privés de toute influence réelle ? Par ailleurs, vous paraît-il possible de livrer un combat au véritable ennemi, c'est-à-dire le capital, qui, comme dans les années 30, mène ce ballet tragique à travers le monde ?