Les contrats vendanges sont essentiels pour la filière vitivinicole, qui, je le rappelle, est d'une importance primordiale pour à la fois le rayonnement, l'économie et l'influence territoriale de notre pays.
À mon sens, le rôle d'un député est principalement de défendre et de promouvoir son territoire ; toute inclination centraliste jacobine est un tort dans notre nation.
Aussi, je propose que le Gouvernement emploie un ton différent que le rapporteur dans son amendement sur cet article. Le contrat vendanges correspond à une réalité charnelle, et même à une coutume dans certains territoires. Il suffit de lire une page de Giono ou de tant d'autres pour le savoir. L'intérêt est non seulement culturel, mais aussi économique. Mieux : il rejoint celui du Gouvernement, puisque des contrats vendanges facilités sont une remise au travail efficace pour ceux qui peinent à retrouver le chemin de l'emploi.
Pour toutes ces raisons, plutôt que d'ériger un sacro-saint principe d'équivalence, je demande que tous les députés, quelle que soit leur étiquette politique, soutiennent cet article. La suppression de cette possibilité date de la précédente législature socialiste, dont nous savons la gourmandise financière. Préférons-lui le goût du vin.