Nous nous sommes demandé si la règle des « 4i » était trop restrictive. Force est de constater qu'elle a été interprétée avec souplesse par l'état-major des armées tout au long de la crise sanitaire.
Le chef de corps du 68e régiment d'artillerie d'Afrique, dans l'Ain, assume d'avoir envoyé une section à l'hôpital de Bourg-en-Bresse pour contribuer à la gestion courante, au plus fort de la crise, et ainsi « mettre du baume au cœur des soignants ». Mais il faut savoir partir.
Du point de vue des militaires, la règle des 4i reste un garde-fou utile pour éviter ce que certains de nos interlocuteurs ont qualifié de « risque d'accoutumance » à l'intervention des militaires – gratuite pour ses usagers, disponible en tout temps et en tous lieux…