Je savais notre collègue Joaquim Pueyo à un très haut niveau de compétence mais aujourd'hui, il m'a donné à voir toute la plénitude de cette dernière ! Je le félicite de son élection à Alençon mais je nous en veux terriblement d'avoir voté cette loi qui interdit le cumul des mandats de député et de maire. C'est très grave car les leaders sont à Paris et les seconds sont restés en province. Nous manquons d'hommes et de femmes qui sachent faire, comme vous le faites, le lien intime entre l'État, la commune et les collectivités territoriales.
Cette crise nous a quand même permis de renouer beaucoup de relations qui étaient habituelles et que nous avions laissé dépérir, faute de s'en servir. C'est une forme de centralisme – bien connu dans notre pays – qui avait un peu pris le dessus. Je partage ce que vous avez dit, chers collègues, à propos des ARS. Non pas que je leur en veuille : elles sont insignifiantes, les pauvres, par manque de moyens ! Le préfet, qui nous réunissait toutes les semaines, a fait un travail remarquable : tous les parlementaires et le président du conseil départemental étaient là et j'avais l'impression d'une très grande fluidité. Mais il manquait quelque chose.
Enfin, sans malice, je veux rappeler ici le rapport récemment remis par les sapeurs-pompiers qui pointe les insatisfactions qu'ils ont ressenties. Pourtant, il m'a semblé qu'ils étaient eux aussi en toute première ligne.