Je tiens à dire à Joaquim Pueyo que les échanges que nous avons eus étaient de grande qualité et que son départ est une grande perte pour notre commission.
Dans mon département de Seine-et-Marne, nous avions une ARS inadaptée à la gestion de crise. Heureusement que nous avons eu des moyens extérieurs pour nous venir en aide car le recensement des pharmacies n'ayant plus de masques relevait de l'exploit ! Les pompiers de Seine-et-Marne étaient disponibles et on ne les a malheureusement pas fait intervenir.
Sur l'aspect militaire, vous avez distingué les déserts militaires. Dans mon département, nous n'avons quasiment plus de formation militaire mais nous avons les officiers de la gendarmerie nationale. Le problème est donc plus grave que celui des déserts militaires. Ne pensez-vous pas qu'en cas de crise majeure, notamment en cas de crise NRBC, nous devrions disposer de plusieurs régiments de réservistes dans les zones de défense, qui pourraient être rapidement mobilisés ?