La montée des tensions en Méditerranée orientale liées à l'exploration gazière en violation du droit international nous inquiète particulièrement. La Grèce, en première ligne face aux prétentions territoriales turques, ne saurait être laissée seule. Je salue la volonté politique du Gouvernement d'apporter un entier à Athènes. La position que vous défendez honore la France.
L'annonce faite la semaine passée par Athènes de vouloir acquérir dix-huit Rafale est un témoignage de confiance politique et de l'excellence de notre industrie aéronautique. Par ce contrat, Athènes pourra assurer la suprématie de ses forces aériennes face à la Turquie. Pour notre industrie – je pense à Dassault et à la chaîne de production rassemblant nombre de petites entreprises –, cette nouvelle a été accueillie avec une très grande satisfaction. Je souhaite à nouveau les féliciter pour le travail qu'ils réalisent depuis des décennies. Cette commande pourrait appeler de nouveaux contrats. Je pense à la Suisse, qui va s'exprimer par référendum sur l'éventualité du renouvellement de sa flotte de combat, car un autre pays européen sera enfin équipé de notre Rafale.
Pourriez-vous apporter des précisions sur le contrat en cours de finalisation avec Athènes ? Quels bénéfices sont espérés pour l'ensemble de la chaîne de production du Rafale, notamment pour les petits sous-traitants présents sur notre territoire, et dans quel délai ?