Le 13 août dernier, vous vous êtes rendue au Liban pour lancer officiellement la mission d'aide baptisée du beau nom d'Amitié. Vous avez accueilli le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, dans lequel avaient embarqué 750 hommes chargés d'aider la population libanaise et transportant de l'aide alimentaire, des matériaux de construction fournis par différents ministères français et des entreprises privées. Quel premier bilan dresser de cette opération, qui démontre le lien indéfectible unissant les peuples libanais et français, lien d'autant plus important après qu'un nouvel incendie vient d'affecter le port de Beyrouth, détruisant un entrepôt utilisé par la Croix-Rouge pour stocker de l'aide alimentaire ? Quelles garanties avez-vous obtenu des autorités libanaises que l'aide internationale parvienne effectivement aux populations, conformément aux exigences formulées par le Président de la République ?