Nous pouvons nous féliciter de disposer d'un fonds européen de défense, même s'il n'est doté que de 7 milliards d'euros au lieu des 13 milliards initialement proposés – mais, comme l'indiquait notre ministre, passer de 0 à 7 est déjà très bien.
Deux dangers existent pour l'industrie navale européenne. D'une part, le manque de rationalisation de cette industrie empêche de créer de nouvelles synergies, donc de faire évoluer l'échelle de production. D'autre part, la part insuffisante de la demande interne entraîne un risque de perte de savoir-faire tant du côté industriel que de celui des ingénieurs marins. Pour pallier ce manque, l'industrie navale et la marine travaillent-elles à de nouvelles coopérations avec nos alliés européens, en particulier pour développer de nouvelles synergies et nos capacités à l'export ?
Vous avez également évoqué les armements modernes. Pouvez-vous dire un mot de la recherche européenne en matière d'armes électromagnétiques, alors que l'Europe vient de lancer un projet de recherche pour développer un canon électromagnétique ?