Je vous renouvelle mes vœux de plein succès dans vos fonctions et je vous remercie d'avoir abordé en introduction les enjeux liés à l'action de l'État en mer, notamment en matière de pêche dans le contexte du Brexit, mais aussi d'éolien et de biodiversité. C'était l'objet de la visite de la ministre à Brest lundi dernier. Je sais la marine prête pour atteindre ces enjeux. Je vous remercie également d'avoir cité les enjeux liés à l'Arctique, en citant l'Ipev. On pourrait également citer le Shom et Ifremer.
Le programme franco-britannique MMCM, Maritime Mine Counter Measures, lancé en 2010, géré par l'OCCAr, l'organisation conjointe de coopération en matière d'armement, et conduit conjointement par Thales et ECA, vise à renouveler les capacités de lutte anti-mines de la marine nationale et de la Royal Navy. Il est structurant, tant pour la marine que pour Brest et les circonscriptions du pays de Brest. Il doit permettre la détection d'objets jusqu'à trente fois plus petits et la neutralisation de mines jusqu'à 300 mètres. Mes collègues Griveaux et Thiériot ont récemment préconisé son accélération, car « il présente l'avantage de servir de cadre à des études sur la prochaine génération de drones sous-marins… et offre des perspectives de marchés civils et militaires prometteuses ». En mai dernier, à Brest, la ministre avait évoqué la commande de quatre SLAMF, systèmes de lutte anti-mines du futur, sous réserve des démonstrations techniques à venir. L'ambition opérationnelle 2030 doit permettre d'atteindre la cible de huit systèmes de drones. Je note qu'au programme 146, 109 millions d'euros sont fléchés au profit de ce programme. Cela couvre la commande d'un système de drone. Quelle est votre vision du calendrier de ce programme, en particulier en vue de l'actualisation de la LPM ?