Une étude de l'IFRI parue en février dernier alertait les états-majors de nos trois armées quant à la vulnérabilité des bases militaires françaises ultramarines. Les enjeux posés par la montée en puissance d'acteurs régionaux – Chine, Inde – et la prédation des ressources nécessitent un renforcement de nos capacités de surveillance pour affirmer notre souveraineté. La marine nationale fait face à des enjeux capacitaires considérables, qu'il s'agisse des patrouilleurs, des capacités amphibies ou des infrastructures. L'exemple le plus significatif est celui du dock flottant de Papeete, lequel doit être soit renouvelé jusqu'en 2030, soit remplacé selon les recommandations de l'audit en cours du service de soutien de la flotte. Vers quelles conclusions s'oriente cet audit ? Quelle est l'option privilégiée à ce jour par le ministère ? Plus généralement, dans quelle mesure les dispositions du PLF permettront-elles de renforcer la souveraineté française en Outre-mer, notamment en Asie pacifique où il semble plus urgent qu'elle soit affirmée ?