Le dimensionnement de notre marine doit non seulement répondre à la détérioration de la stabilité internationale en mer, mais également permettre à la France d'assurer sa souveraineté partout où elle est présente. À ce titre, je me réjouis de l'augmentation des crédits alloués à nos armées dans la LPM, dont une grande partie bénéficiera à la marine nationale. Les livraisons en temps voulu des différentes FREMM et l'arrivée en 2021 de la FREMM Alsace sont également sources de satisfaction. Les commandes prévues pour l'année prochaine, notamment d'hélicoptères et de missiles Exocet, seront essentielles pour permettre la réalisation du programme que vous avez dessiné pour la marine durant votre temps de commandement – en l'occurrence, une marine prête à vivre l'épreuve du feu.
Concernant l'indicateur du niveau de réalisation des activités et de l'entraînement relatif aux heures de vol effectuées par les pilotes de chasse marine, je constate qu'en 2018 la LPM prévoyait 146 heures par pilote pour 148 heures réalisées. Dans les LPM qui ont suivi, ces données ont été revues à la hausse – à 190 heures pour 144 réalisées en 2019 et à 198 heures pour 162 réalisées en 2020. Selon vous, les objectifs d'heures de vol fixées par la LPM correspondent-ils à la capacité opérationnelle réelle de nos pilotes de chasse de l'aéronavale ? Est-ce la disponibilité des appareils et des bâtiments qui explique cette différence entre prévisions et réalisations ? Êtes-vous satisfait du nombre d'heures de vol effectuées par vos pilotes ? Prévoyez-vous une hausse des heures dans les années à venir ?