Mon général, j'ai travaillé avec mon collègue Jean-Pierre Cubertafon sur les hélicoptères des armées et je souhaite vous interroger sur l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT).
Je ne reviendrai pas sur les hélicoptères de transport lourds (HTL) : j'ai bien compris que si vous possédiez le budget pour les acheter, les ressources humaines pour les armer et les infrastructures pour les accueillir, vous seriez ravi de disposer d'une capacité d'HTL, le besoin opérationnel étant avéré, comme le prouve l'emploi des CH47 britanniques et des Merlin danois au Sahel. Cette coopération apporte une réelle satisfaction, même si elle ne répond pas aux besoins de nos forces spéciales.
Mes questions porteront donc sur les hélicoptères d'attaque et les hélicoptères de manœuvre. Concernant le Guépard, craignez-vous que la crise ait un impact sur la satisfaction des spécifications demandées par l'armée de Terre ?
S'agissant des hélicoptères de manœuvre, nous avions relevé qu'en prenant en compte le nécessaire remplacement des sept Puma, dix-huit Caïman (NH90 TTH) manquaient à l'appel au sein de l'armée de Terre, dont nous appelions de nos vœux le remplacement dans un plan de relance. Quelles sont vos perspectives en la matière ?
Enfin, nous nous inquiétons toujours des retards pris sur les nouvelles roquettes à précision métrique pour le Tigre. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?