Lors de notre déplacement au début du mois avec la présidente et les co-rapporteures de la mission d'information sur l'opération Barkhane, nous avons pu mesurer combien les moyens aéromobiles étaient indispensables, compte tenu des élongations du théâtre et des besoins de mobilité opérationnelle. Ce qui confirmait les constats que j'avais établis il y a deux ans dans mon rapport sur le transport aérien.
Nos moyens sont comptés et ils le seront davantage demain, après le retrait programmé des deux hélicoptères danois Merlin et la probable reconfiguration de l'engagement des Chinooks CH-47 britanniques à la suite du déploiement de 250 soldats britanniques au sein de la MINUSMA. Bien que l'emploi de ces hélicoptères de transport lourd soit soumis à de lourdes contraintes, ils ont assuré de nombreuses heures de vol et de nombreuses missions au profit de Barkhane. Nous sommes quasiment les seuls en Europe à ne pas disposer d'une telle capacité. Nos alliés européens peuvent-ils combler ce trou ? Quelles pistes explorer pour renforcer nos moyens en hélicoptères ?