Dans leurs interventions récentes, la ministre des Armées, Florence Parly, et le chef d'état-major ont évoqué la réduction de nos forces au Sahel, avec le rappel de 600 renforts qui y avaient été envoyés en février. Cette annonce intervient dans un contexte plus général d'interrogations relatives à notre action au Sahel et à l'avenir de nos forces dans la région.
Je souhaite donc vous interroger, général, sur les résultats de la task force Takuba. Les informations dont nous disposons semblent montrer que ce modèle, appliqué aux forces spéciales, constitue une réussite. Les choses semblent s'améliorer quand nous accompagnons véritablement les forces locales sur le terrain, quand nous ne nous contentons pas de les former mais venons compenser les faiblesses de certains États du Sahel, notamment celles de l'État malien.
Pourriez-vous donc nous en dire plus sur les leçons que l'on peut tirer de cette task force ? Son fonctionnement doit-il nous guider dans notre futur engagement, ou bien considérez-vous que cet exemple n'est pas reproductible à l'échelle des forces conventionnelles ?