Une dernière question : les forces spéciales jouent depuis une vingtaine d'années un rôle clé en matière de lutte contre le terrorisme et en soutien des forces conventionnelles. Pour mener leurs opérations, elles s'appuient sur nos services de renseignement et des moyens de commandement et de contrôle décentralisés. Pourtant, et ce constat est valable pour nos alliés, nous faisons face à une réémergence de menaces de type conventionnel et la lutte contre le terrorisme menée hors de nos frontières n'est plus la seule priorité. Comment envisagez-vous ce rééquilibrage et une éventuelle réorientation de l'emploi des forces spéciales ?