Intervention de Christophe Blanchet

Réunion du mercredi 10 février 2021 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

L'épidémie ne faiblit pas et ses effets sur notre jeunesse sont terribles. Dans ce contexte, nous nous réjouissons de la montée en puissance du service national universel. Vous connaissez mon implication de longue date dans ce dossier. Cette profonde réforme de société est destinée à montrer le soutien de la nation à sa jeunesse et à lui faire découvrir les valeurs d'engagement dans des actions de solidarité intergénérationnelle.

Depuis le début, vous êtes une pièce majeure du dispositif. Au mois de juin, se tiendra le deuxième séjour de cohésion. Cette année, beaucoup de jeunes volontaires ressentent une vocation à servir dans les armées ou la police mais, à l'avenir, des jeunes moins intéressés, voire hostiles, devront participer au SNU à titre obligatoire. Comment les attirer et les convaincre de la justesse du projet ? Comment obliger ceux qui refuseraient de le faire ? Quand le SNU deviendra-t-il obligatoire pour tous ? Pour accueillir tant de jeunes demain, ne conviendrait-il pas d'investir dès aujourd'hui dans treize centres du SNU, un par région, en prenant modèle sur les SMV ?

Corapporteur avec notre collègue M. Jean-François Parigi de la mission d'information sur les réserves, il nous apparaît que le SNU, la réserve civique et les réserves constituant la garde nationale gagneraient à être mieux articulés et, surtout, mieux reconnus. Pourriez-vous avancer des pistes d'amélioration ?

Vous dites que le SNU a vocation à traduire l'engagement des jeunes et que 9 % de ceux qui effectuent un service civique en ont découvert l'existence au moment de la JDC. Mais combien de jeunes s'engagent par la suite dans des réserves, même hors réserve opérationnelle militaire ?

Enfin, vous avez indiqué que la moitié des jeunes qui allaient vers une mission locale le faisaient à la suite des tests effectués lors de la JDC, tests pertinents et efficaces, comme je l'ai moi-même constaté à Évreux. Nous savons que 90 000 jeunes décrochent chaque année. Comment raccrocher 100 % des jeunes détectés et faire en sorte qu'ils soient suivis complètement afin de ne pas en laisser un seul au bord de la route ?

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