Cela fait un an que les eurodéputés et fonctionnaires européens ont déserté le siège du Parlement européen à Strasbourg. Je vous sais pleinement mobilisé sur cette problématique, que ce soit à court terme pour le retour des eurodéputés ou à moyen et long termes pour le renforcement des activités du Parlement européen à Strasbourg.
Le contrat triennal qui fédère les actions des collectivités locales et de l'État est toujours en cours de négociation. Que pouvez-vous nous dire de sa finalisation et de la date à laquelle il pourrait être officiellement signé ?
Par ailleurs, ce dimanche 14 février, l'Allemagne a décidé unilatéralement de fermer, en raison de la pandémie du covid-19, certaines de ses frontières avec la République tchèque et la région du Tyrol en Autriche. Elle a laissé entendre qu'elle pourrait faire de même avec la France dans les prochains jours. La fermeture des frontières entre la France et l'Allemagne a constitué un réel traumatisme lors de la première vague, sans compter les innombrables difficultés rencontrées par les habitants des régions frontalières. Que pouvez-vous nous dire concernant l'état d'avancement des discussions engagées avec le gouvernement allemand, et, au niveau européen, de la concertation nécessaire sur l'ouverture et la fermeture des frontières ?
Toutes ces difficultés mettent en évidence l'ardente obligation d'une meilleure coordination au niveau européen, en particulier en matière de santé. Après l'action très positive d'acquisition des vaccins contre le coronavirus par l'Union européenne, nous pouvons saluer l'ambition de la Commission européenne de créer une Europe de la santé dotée d'un budget de 5 milliards d'euros sur sept ans. Ces premiers jalons d'une Europe de la santé étant posés, comment, Monsieur le secrétaire d'État, s'assurer de leur pérennité ? Quelle est la stratégie de la France pour promouvoir et renforcer la coopération sanitaire entre les vingt-sept États membres ?