J'aurai trois questions rapides à vous poser. Quelles sont, à terme, les clauses de revoyure, par exemple sur la question des quotas, des antériorités des droits de pêche ou encore sur les tensions commerciales à venir, qui peuvent poser le plus de difficultés dans l'accord de sortie ?
Londres n'a pas voulu inclure dans cet accord les questions de sécurité et de défense, même si le Royaume-Uni entend contribuer à l'initiative européenne d'intervention et s'il participe, certes modestement, à nos opérations au Sahel, avec un détachement de trois hélicoptères lourds – d'ailleurs partagés avec la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Quelles sont les initiatives en cours pour une meilleure coopération dans les domaines de la sécurité intérieure et de la défense, y compris sur le segment industriel, qui est un peu le parent pauvre des accords de Lancaster House ?
Enfin, à la suite de l'accord sur le Brexit, le french bashing est revenu en force, semble-t-il, dans l'opinion britannique, notamment par ce que j'appellerais un effet miroir de la position jugée intransigeante du Président Macron, bien que le Royaume-Uni demeure un partenaire commercial de premier plan. Quelles initiatives entendez-vous prendre pour améliorer l'image de notre pays auprès de l'opinion publique britannique et de ses tabloïds ?