Sans méconnaître les équilibres institutionnels, les apports des groupes, le travail assidu de cette commission, je note que l'actualisation de la loi de programmation militaire n'a pas fait l'objet d'une réelle co-construction avec le Parlement, ce qui avait été le cas lors de l'élaboration des Livres blancs de 2007 et de 2013 qui associait pleinement les parlementaires, y compris ceux de l'opposition. Je regrette aussi que cette actualisation ne fasse pas l'objet d'un passage par la transcription législative.
Je souhaite que le débat sur le Sahel soit l'occasion de montrer à quel point notre action militaire dans la zone sahélienne est un levier nécessaire à la construction d'une solution politique.
Après mes collègues, je redirai que nous menons pour le SCAF une négociation singulière et même historique, car si ce programme n'était pas entériné, il n'est pas sûr que des négociations pourraient se rouvrir. Cette négociation est difficile, notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Les lignes ont bougé à la suite d'une demande du côté allemand et du côté espagnol. Où en est-on ? Avons-nous fixé une ligne rouge pour ne pas brader les technologies de notre pays en ce domaine ?