Mon Général, l'Allemagne est aujourd'hui largement présente au sein de deux missions internationales au Sahel, l'une européenne et l'autre onusienne. Pour autant, à l'occasion du sommet du G5 Sahel du 16 février dernier et ce, malgré les sollicitations émises par la France vers l'Allemagne, appelant cette dernière a un engagement militaire au sein des opérations armées destinées à combattre les islamistes, notamment par l'intermédiaire de la force spéciale Takuba, le ministre des affaires étrangères allemand a réitéré le refus du gouvernement de procéder à un tel déploiement.
Pouvez-vous, s'il vous plaît, mon général, nous faire partager votre position sur ce refus ? Selon vous, ce refus est-il susceptible d'évoluer, à terme, en faveur d'un engagement futur aux côtés de la France ?