Mon Général, plus nous sommes forts, plus la guerre devient improbable. Je précise que je suis membre du groupe d'amitié franco-allemand, membre de l'Assemblée parlementaire franco-allemande et du groupe de travail « Affaires étrangères et Défense ». Je suis également membre du Conseil d'administration de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), au sein duquel nous avons eu le plaisir d'accueillir des officiers allemands et de partager avec eux sur des questions stratégiques.
Je nourrissais des inquiétudes quant à notre coopération industrielle et aux grands programmes d'armement, SCAF, MGCS et PESCO, mais mes collègues les ont déjà exprimées.
S'agissant du concept d'autonomie stratégique européenne, quelles priorités partagez-vous avec le chef d'état-major français, le général Lecointre ?
Comment intégrez-vous, si vous l'intégrez, le concept de la dissuasion française dans votre approche stratégique ?
Enfin, et surtout, comment conciliez-vous l'autonomie stratégique européenne non seulement avec votre implication dans l'OTAN, mais également avec la nécessité pour l'Europe de ne pas toujours acheter du matériel américain ?