Récemment, Mediapart a dévoilé une liste de cinquante néonazis au sein de l'armée française. Il ne s'agit évidemment pas d'une filière, les armées recrutant chaque année 26 000 militaires, mais d'une goutte d'eau parmi les 210 000 militaires qui composent nos forces. De surcroît, une bonne dizaine a déjà quitté les armées. Il n'en reste pas moins que nos concitoyens attendent légitimement des réponses. Pourriez-vous nous éclairer sur la lutte contre la radicalisation au sein de nos forces armées et sur la manière dont vous criblez ces individus ?
Par ailleurs, un officier de la marine italienne a été récemment arrêté en flagrant délit d'espionnage au profit de la Russie. En 2020, un officier français en poste à Naples, à l'OTAN, avait également livré des informations au GRU, le service de renseignement militaire de la Russie, lequel semble donc particulièrement actif auprès de nos officiers supérieurs. Pourriez-vous caractériser plus précisément cette menace ?
Enfin, Mme la présidente a cité des installations civiles chinoises, notamment Huawei, qui présentent des risques pour certains sites sensibles français. De la même manière, on évoque la présence d'étudiants chinois en Bretagne près de sites sensibles. Pourriez-vous préciser l'étendue et les caractéristiques de la menace chinoise ?