Concernant l'ultradroite, on a l'impression, à la lecture de l'enquête de Mediapart, qu'il a fallu cette enquête journalistique pour que des sanctions soient prises. J'imagine que ce n'est pas le cas, mais pourriez-vous nous indiquer combien de personnes radicalisées d'extrême droite vous avez criblées et combien vous en suivez ? Quelles suites sont données ?
Il y a quelques mois, la presse a fait état d'un potentiel trafic d'armes au profit de mouvances d'extrême droite, dans lequel des militaires auraient été impliqués. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Le 3 février, les données de santé de 500 000 patients français, dont plus de 2 000 militaires et des personnels travaillant dans le renseignement, ont fuité. Quelle est l'ampleur réelle de cette fuite de données concernant nos militaires, notamment les personnels de renseignements sous couverture ? Quelles conséquences a-t-elle eues sur le fonctionnement des armées et des services ? Quelles dispositions avez-vous prises et quelles recommandations avez-vous transmises pour que cela ne se reproduise pas ? Les données de santé sont particulièrement sensibles ; elles constituent un moyen de pression sur les militaires pour les services de renseignement étrangers. Avez-vous notamment préconisé que tous les examens de santé de nos militaires et de leurs familles soient réalisés par le service de santé des armées (SSA). Comment sont sécurisées les données de santé détenues par le SSA ?