Je vous poserai la même question que celle soumise il y a un mois à votre homologue, le général Ferlet, directeur du renseignement militaire (DRM). Dans un article publié dans Défense et sécurité internationale, Roger Noël, spécialiste du renseignement, explique les difficultés des services de renseignement français à mener leurs missions de contre-terrorisme par le manque de capacité ou de volonté de la communauté du renseignement de conceptualiser les échecs et de penser contre elle-même. En conséquence, les services de renseignement subissent un manque de coordination et d'impulsion stratégique.
La DGSE serait le seul service à produire des études de ce type, avec un cercle de réflexion baptisé Interaxions. La DRSD luttant également contre le terrorisme, doit-elle réfléchir à ses éventuels échecs et les conceptualiser dans le cadre d'études stratégiques ? Si oui, comment ?