Ma première question concerne le renouvellement des vieux Puma de l'armée de l'air. Je me réjouis de l'annonce que vous avez faite le 15 avril à Marignane, d'autant que la commande de huit Caracal était attendue depuis l'an dernier. Mais il faut remplacer vingt Puma. Or je n'entends plus vraiment parler des modalités de remplacement et des douze autres appareils, alors que plusieurs scénarios avaient été mis sur la table. Qu'en est-il ?
Ma deuxième question a trait aux conséquences de la décision de l'OTAN d'implanter à Toulouse son centre d'excellence pour l'espace – décision dont je me réjouis. Quel est le calendrier de cette installation et quelles sont les conséquences de cette décision pour la montée en puissance du commandement de l'espace, qui fait lui-même face à d'importants défis sur le plan des infrastructures.
Enfin, ma troisième question rejoint un peu celle de mon collègue Charles de La Verpillière puisqu'elle concerne l'impact des succès récents du Rafale à l'export. Plusieurs décisions sont attendues d'ici la fin de l'année, après l'annonce heureuse de ce matin. Je pense en particulier à la Croatie. Ces succès ne sont pas sans conséquence pour l'armée de l'air et de l'espace. Vous nous avez rassurés quant au calendrier de livraison. Cependant, nos aviateurs sont fortement sollicités pour la formation des premiers pilotes et les mécaniciens. Lorsqu'il était chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Lanata avait coutume de dire que le Soutex, le soutien aux exportations, représentait l'équivalent de l'activité d'un escadron de chasse. Cela pourrait être davantage encore le cas demain. Comment limiter l'impact des succès du Rafale pour l'armée de l'air et de l'espace ?