L'ordonnance du 17 février relative à la protection sociale complémentaire de la fonction publique oblige les employeurs publics à financer, à partir de 2024, au moins 50 % de la complémentaire santé des agents publics civils et militaires, comme c'est déjà le cas dans le secteur public. C'est une avancée majeure dans la communauté militaire, dont la protection sociale est un élément de cohésion et d'opérationnalité des forces. C'est bien parce que le militaire se sait protégé, et sa famille accompagnée, qu'il peut se consacrer totalement à sa mission. De plus, la revue stratégique de défense et de sécurité nationale 2017 dans son actualisation de 2021 appelle à garantir la spécificité militaire dans l'élaboration des normes. Partagez-vous cet enjeu de garantir une spécificité communautaire dans l'application de cette réforme ? Comment comptez-vous engager cette réforme afin de favoriser un haut niveau de protection complémentaire en santé et en prévoyance des forces armées ?