Vous l'avez souligné, la loi de programmation militaire 2019-2025 est appliquée avec rigueur. Les commandes et les livraisons des différents programmes seront bien exécutées, malgré les effets de la pandémie.
Je vous interrogerai sur la part d'investissement que recèle notre LPM en vue de l'emploi d'énergies alternatives et non polluantes pour les équipements de nos armées. La société Flex Fuel Energy Development, basée à Sophia Antipolis, a mis au point, en partenariat avec la DGA, un procédé de dépollution des navires de grande puissance par injection d'hydrogène. Lancé en 2016, ce programme de recherche et développement a été financé à hauteur de 500 000 euros par la DGA, s'agissant d'un projet initialement estimé à 700 000 euros. Ce procédé évite d'utiliser des additifs chimiques, permet de réduire la consommation de carburant et rend le moteur du navire moins polluant. Dans le cadre de l'actualisation de la LPM, quelle est la part d'investissement dans les programmes liés au développement des énergies alternatives, comme l'hydrogène ? Quels programmes pourraient être accélérés dans ce domaine ?