Le secteur spatial bénéficie d'une enveloppe conséquente de 3,6 milliards d'euros dans la LPM 2019-2025. L'effort de la France se manifeste également par la création d'un commandement de l'espace, par la concrétisation d'une stratégie spatiale de défense et, plus récemment, par la conduite du premier exercice militaire Aster X, en mars dernier. Ces initiatives font de la France un acteur clé du secteur spatial de défense et témoignent de nos ambitions en matière de surveillance, de détection, d'identification des menaces et de potentielles conflictualités.
Alors que la France prendra au premier semestre 2022 la présidence du Conseil de l'Union européenne, comment entend-elle articuler sa dynamique spatiale au schéma européen ? Une stratégie globale, propre au secteur spatial civil et militaire, se dégage-t-elle au sein de l'Union européenne ? On sait qu'il y a parfois des frictions concernant la répartition des activités entre Français et Allemands. Quelles sont les retombées pour notre BITD ? Compte tenu de l'implantation du nouveau centre d'excellence de l'OTAN à Toulouse, quelle articulation doit-on prévoir entre les activités soutenues par la France et ses partenariats avec l'OTAN ou l'allié américain ?