Intervention de Christophe Lejeune

Réunion du mercredi 23 juin 2021 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Lejeune :

Mon général, le Franc-Comtois que je suis tient à vous faire part de sa fierté : vous faites honneur à notre région, et je vous adresse toutes mes félicitations.

Des recompositions se profilent au Proche et au Moyen-Orient, dans un contexte dominé par l'influence de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, tandis que les sociétés européennes sont confrontées, depuis 2015, à une menace terroriste djihadiste d'ampleur inédite. Le droit de la guerre existe, mais nous assistons à des pratiques clairement désinhibées et au déploiement de stratégies hybrides combinant moyens militaires et non militaires, légaux ou illégaux, comme l'utilisation de groupes armés, du cyber, du spatial, la manipulation de l'information, mais aussi la manipulation de groupes de réfugiés.

Plusieurs centaines de milliers de réfugiés se trouvent en Turquie, laquelle a signé, on le sait, des accords avec l'Union européenne. Il y a quelques semaines, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla ont connu, en quelques jours, un afflux massif de réfugiés marocains. Nous avons appris ensuite que le numéro deux du Front Polisario avait été accueilli par le gouvernement espagnol pour être soigné. On peut légitimement penser que cette réaction épidermique du Maroc vis-à-vis du gouvernement espagnol n'était pas un fait de guerre, puisqu'il s'est agi d'utiliser des réfugiés pour marquer l'opinion publique.

Vous avez répondu aux questions de mes collègues concernant la gestion d'un conflit dans une grande ville, mais, en cas de conflit majeur, comment l'armée pourrait-elle s'interposer face à une arrivée massive de réfugiés ? Le président Biden ayant annoncé le retrait des troupes américaines d'Afghanistan, on peut notamment s'attendre à un flux de réfugiés afghans vers le Proche et le Moyen-Orient.

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