C'est un très grand plaisir de vous retrouver pour la traditionnelle audition automnale de présentation du budget de notre défense. Il se trouve qu'elle a lieu le jour du dépôt du projet de loi de finances pour 2022 sur le bureau de votre assemblée. Elle est donc en quelque sorte votre premier contact avec le budget de la mission Défense. Soyez rassurés, d'autres documents budgétaires suivront. C'est donc avec un plaisir et une émotion tout particuliers que je vous présente le budget du ministère des Armées pour la cinquième et dernière fois.
J'en profite pour remercier très sincèrement les rapporteurs spéciaux de leurs contributions au cours des dernières années. Vous êtes un soutien essentiel et direct à la modernisation de nos armées. Si nous parvenons à améliorer le quotidien de nos forces, c'est aussi grâce à vos travaux et grâce au dialogue que vous entretenez avec les civils et les militaires du ministère.
Vous pensez sans doute, comme moi, qu'un budget ne se réduit pas à un tableau, à des lignes et des colonnes. Un budget est aussi une réponse aux attentes des femmes et des hommes de la défense, aux menaces qui pèsent sur la France et aux défis qui nous attendent dans les prochaines années.
Je commencerai par un bref retour en arrière, au moment où j'ai présenté le premier budget de ce mandat, il y a quatre ans.
Lorsque le Président de la République a été élu, la situation de nos armées n'était pas comparable à ce qu'elle est aujourd'hui. Le ministère des Armées était usé et fracturé par des années difficiles, au cours desquelles nos militaires et les agents civils avaient été soumis à des tendances contraires, résultant d'un véritable paradoxe : les budgets étaient toujours plus contraints, des réductions drastiques d'effectifs étaient intervenues, des unités avaient été dissoutes, certains programmes avaient été volontairement retardés, voire arrêtés, d'une part ; et, d'autre part, l'engagement de nos armées, en opérations extérieures comme sur le territoire national, allait croissant.
Notre défense était donc toujours plus fortement sollicitée et déployée, car la France faisait face à des menaces qui n'ont fait que s'accentuer depuis lors, comme l'a rappelé l'actualisation cette année de la RSDSN 2017. Le terrorisme est toujours la menace numéro un. La compétition stratégique entre États s'intensifie, favorisant les tensions et poussant certaines puissances à opter pour des stratégies d'intimidation et de fait accompli. Les menaces s'installent dans de nouveaux espaces de conflictualité, tels que l'espace, le cyber, les fonds marins ou le champ informationnel.
Dans ce contexte stratégique en plein durcissement, les tendances contraires subies par nos armées n'avaient que trop duré. Le Président de la République a donc fixé un cap clair : rendre aux armées les moyens d'accomplir leur mission. La LPM 2019-2025 a été la traduction concrète de ses engagements. Elle a longtemps été résumée à l'augmentation du budget des armées à hauteur de 2 % du PIB à l'horizon 2025. En réalité, il s'agissait – il s'agit toujours – de bien davantage : avant tout, de donner aux armées les moyens d'assumer leur mission de toujours, protéger la France et les Français.
D'ici à 2030, la France doit pouvoir intervenir partout où ses intérêts sont en jeu, gagner sur tous les terrains et l'emporter face à tous les ennemis, seule ou en coalition. Pour relever ce défi, car c'en est un, nous n'avons qu'une solution : disposer d'un modèle d'armée complet et équilibré, tel que celui construit depuis trois ans grâce à la LPM 2019-2025. Celle-ci a constitué une inflexion historique : 295 milliards d'euros sur la période 2019-2025, c'est une ambition sans précédent pour notre défense. Certains l'ont raillée, la jugeant irréaliste ; d'autres ont douté des engagements du Président de la République ; d'autres encore, sans doute guidés par la sagesse de l'expérience, n'envisageaient pas la possibilité qu'elle soit respectée.
Je sais que beaucoup d'entre vous pourraient attester des difficultés récurrentes à respecter les LPM au cours des vingt-cinq dernières années. Aujourd'hui, les engagements du Président de la République sont tenus, en dépit – j'insiste sur ce point – d'une pandémie qui a durement affecté notre économie. D'autres auraient pu s'en servir comme prétexte pour faire à nouveau de la défense une variable d'ajustement ; tel n'a pas été le cas.
C'est donc une fierté de présenter, pour la cinquième fois, un budget en hausse, qui atteint près de 41 milliards d'euros, et qui est strictement conforme à la trajectoire financière très ambitieuse fixée par la LPM 2019-2025, laquelle prévoit une augmentation du budget de nos armées comprise entre 1,7 et 1,8 milliard d'euros chaque année depuis 2017. Je rappelle les chiffres, car la pédagogie est aussi l'art de la répétition : en 2018, le budget de la mission Défense a été accru de 1,8 milliard par rapport à 2017 ; en 2019, en 2020 et en 2021, il a chaque fois été relevé de 1,7 milliard ; aujourd'hui, je vous présente un budget en croissance de 1,7 milliard. Cela représente, depuis 2017, 26 milliards d'euros supplémentaires pour nos armées, soit l'équivalent de presque trois années du budget d'équipement des forces. Lorsque j'ai été nommée ministre des Armées, en 2017, le budget de la défense était de 32,2 milliards d'euros, contre 40,9 milliards en 2022, conformément à la LPM. En masse comme en niveau, les progressions sont tout à fait significatives.
La nature humaine s'habitue à tout, surtout aux augmentations de moyens et de capacités, pourtant durement acquises. J'insiste donc sur le fait que ce budget, s'il est sans surprise, n'est pas pour autant ordinaire. Une augmentation de près de 2 milliards par an est extraordinaire. Ce budget continue de traduire sur le terrain nos engagements vis-à-vis des Français, ainsi que ceux pris envers les militaires et les civils qui assurent notre défense. Il continue d'appuyer la remontée en puissance de nos armées. Il s'agit de la quatrième année de mise en œuvre de la LPM 2019-2025. Ce n'est pas le moment de faiblir : nous n'en sommes qu'à la moitié.
Le budget 2022 reprend à son compte les quatre priorités de la LPM 2019-2025. Vous les connaissez par cœur, mais je ne résiste pas à la tentation de les énumérer à nouveau : améliorer le quotidien de celles et ceux qui choisissent de servir la France et leur offrir des conditions de vie à la hauteur de cet engagement ; renouveler les équipements usés et vieillissants de nos armées et améliorer la disponibilité de nos matériels – on ne gagne pas les conflits du XXIe siècle avec des blindés indisponibles des années 1970 ; construire notre autonomie stratégique au niveau européen, ce qui est essentiel si la France veut conserver sa liberté d'action pour protéger efficacement ses citoyens ; innover et bâtir les armées du futur pour relever les défis de demain.
Avant d'entrer dans le détail de ces priorités, j'aimerais préciser les domaines qui bénéficieront de la hausse de crédits de 1,7 milliard d'euros en 2022. Ce sont 500 millions d'euros supplémentaires qui iront aux programmes d'armement majeurs, dont la dotation sera ainsi portée à 8,1 milliards d'euros ; 300 millions supplémentaires sont destinés à l'entretien programmé du matériel, ce qui portera sa dotation à 4,4 milliards d'euros, illustrant la priorité que nous donnons à l'amélioration de sa disponibilité ; 300 millions d'euros iront à la dissuasion, ce qui en portera l'enveloppe à 5,3 milliards ; 200 millions d'euros seront alloués aux dépenses pour les autres équipements ; 100 millions d'euros seront consacrés à l'innovation ; 300 millions d'euros à la masse salariale.
J'en viens à une présentation un peu plus détaillée, en commençant par l'amélioration du quotidien de nos soldats. Beaucoup a été fait, dans ce domaine, depuis 2017. Aujourd'hui, les militaires sont mieux équipés, mieux préparés et mieux protégés sur le terrain et leurs familles mieux soutenues et mieux logées. Nous continuerons dans ce sens, car il reste du chemin à faire.
En 2022, près de 2 milliards d'euros sont consacrés à des mesures à hauteur d'homme, dont 1,6 milliard financera les petits équipements du quotidien. Leur livraison se poursuivra en 2022. Il s'agit notamment de 12 000 fusils d'assaut – plus de 53 000 ont été livrés depuis 2017 –, de 70 000 treillis de nouvelle génération – près de 265 000 ont été livrés depuis 2017 –, de 5 000 gilets pare-balles – plus de 65 000 ont été livrés depuis 2017 – et de 34 000 équipements de protection individuelle contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) – 55 000 ont été mis en service depuis 2017. Vous pouvez prendre la mesure de l'effort consenti en 2022. D'autres équipements seront livrés, notamment des jumelles de vision nocturne, des armes de poing et des couteaux de combat.
En 2022, nous donnerons un nouvel élan au plan « familles », en nourrissant une nouvelle ambition pour l'hébergement et le logement des militaires et de leurs familles. Depuis 2017 – ce n'est pas toujours connu –, près de 2 500 chambres ont été rénovées ou construites en caserne militaire et plus de 400 logements neufs ont été livrés partout en France. La crise sanitaire a eu pour effet de décaler certaines livraisons, mais je puis vous assurer que les acteurs concernés mettent à présent les bouchées doubles pour permettre à nos personnels de disposer de conditions d'hébergement et de logement dignes de ce qu'on est en droit d'attendre quand on s'engage pour son pays. En 2022, 337 millions d'euros seront consacrés à l'hébergement et au logement.
Nous lancerons également – un communiqué de presse vient de l'annoncer – le programme ambition logements. Il s'agit d'un nouveau contrat d'externalisation de la gestion des logements domaniaux du ministère des armées, que nous notifierons en 2022. Il permettra la rénovation et la construction de nouveaux logements, aux meilleurs standards de confort, avec des matériaux de qualité. Il permettra également de réaliser des économies d'énergie pour les locataires, et ce partout en France. Nous engagerons dès 2022 la construction de 3 000 logements, pour disposer à terme de 15 000 logements domaniaux, ce qui permettra de proposer une offre notamment en zone tendue. Cette mesure à hauteur d'homme est absolument essentielle. Elle nous engage pour les trente-cinq prochaines années et bénéficiera tant aux militaires qu'aux civils du ministère des armées.
En 2022, nous continuerons à déployer le Wi-Fi gratuit sur nos emprises et à ouvrir des espaces « France Services des militaires », dénommés espaces ATLAS – pour « accès en tout temps, tout lieu au soutien » –, partout en France métropolitaine et en outre-mer ainsi qu'à l'étranger. Nous continuerons également à ouvrir des crèches. Depuis 2017, nous avons créé plus de 1 000 places de crèche, dépassant de très loin l'objectif de 265 places que j'avais fixé. En 2022, nous créerons 120 places supplémentaires, réparties entre Cherbourg, Toulon, Cayenne et Mont-de-Marsan, toutes villes qui sont primordiales pour nos armées. Par ailleurs, nous consacrerons 170 millions d'euros à la fidélisation des talents, qui sont la richesse de ce ministère.
Dans la continuité des travaux menés en 2021, nous poursuivrons la mise en œuvre de la nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM), restructurée en profondeur pour en améliorer la lisibilité, tenir compte de la spécificité de leur engagement et s'adapter à la politique de ressources humaines du ministère. Elle était devenue indispensable compte tenu de l'extrême complexité du système. En 2022, nous y consacrerons 70 millions d'euros supplémentaires, pour tenir compte des contraintes d'absence opérationnelle ainsi que des niveaux de responsabilité et de performance. Il en résultera une augmentation sensible du niveau de rémunération de nos militaires. Cette augmentation est parfaitement justifiée. Elle témoigne de la reconnaissance de la nation pour ceux qui assurent sa protection en tout temps et en tous lieux.
Par ailleurs, près de 48 millions d'euros seront consacrés à des mesures catégorielles visant à améliorer la fidélisation des personnels et l'attractivité des carrières, destinées notamment aux contractuels spécialistes, dont les talents sont essentiels. Enfin, le ministère des armées contribuera – comme les autres ministères, ce qui est inédit – à la protection sociale complémentaire de ses personnels, pour un montant de 50 millions d'euros.
J'en viens au renouvellement des équipements de nos armées. Cette année encore, elles bénéficieront d'importantes livraisons de matériels et d'équipements majeurs. J'imagine que chacun d'entre vous l'a constaté sur le terrain : la LPM porte d'ores et déjà ses fruits. Les matériels dont nos forces ont tant besoin arrivent au sein des unités, grâce à un investissement sans faille des personnels du ministère, qui ont redoublé d'efforts dans les derniers mois. Trente-deux véhicules blindés multirôles (VBMR) Griffon viennent d'être déployés au Sahel. La première frégate multimissions (FREMM) à capacité de défense aérienne renforcée a été livrée à la marine en avril dernier. Les 150 derniers ensembles de parachutage du combattant (EPC) ont été livrés à l'armée de terre, ce qui en porte le total à 15 000. Tout récemment, un cinquième A330 MRTT Phénix a complété la flotte de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques d'Istres.
L'année 2022 sera elle aussi caractérisée par un important volume de livraisons. Je mentionnerai à titre d'exemple la livraison à la marine de la dernière FREMM, la Lorraine, celle de 1 500 nouveaux véhicules à l'armée de terre dans le cadre du programme SCORPION (synergie du contact renforcée par la polyvalence et l'infovalorisation), notamment 245 VBMR Griffon et les tout premiers engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) Jaguar, et celle de trois avions ravitailleurs A330 MRTT Phénix supplémentaires à l'armée de l'air et de l'espace.
Renouveler nos matériels suppose aussi d'assurer leur maintien en condition opérationnelle (MCO) et de renouveler nos infrastructures. En 2022, la réforme du MCO aéronautique se poursuivra, pour améliorer le taux de disponibilité des matériels, qui continue d'augmenter, comme en témoigne celui de nos avions de transport observé lors de l'opération Apagan. En 2022, 300 millions d'euros supplémentaires seront consacrés à l'entretien des matériels. Enfin, nous allouerons 2,4 milliards au développement et au maintien en condition de nos infrastructures, notamment pour l'accueil de nos nouveaux équipements.
J'en viens au troisième axe de la LPM 2019-2025 : la consolidation de notre autonomie stratégique, à laquelle contribue le budget 2022.
Les efforts consacrés à la dissuasion nucléaire seront maintenus, dans le cadre que nous avons défini pour les travaux de renouvellement de ses deux composantes, aéroportée et océanique. En 2022, 5,3 milliards d'euros y seront consacrés.
Dans le domaine conventionnel, nous travaillerons au développement de nos capacités spatiales. Près de 650 millions d'euros seront alloués au soutien de la stratégie spatiale. Les programmes en cours de réalisation se concrétiseront en 2022 par la livraison de capacités majeures, notamment un nouveau satellite de télécommunications militaires, une capacité spatiale de renseignement électromagnétique unique en Europe et un nouveau satellite d'observation optique. Par ailleurs, le commandement interarmées de l'espace (CIE) et le centre d'excellence OTAN (CEO) pour l'espace monteront en puissance. Le CIE bénéficiera de 48 recrutements, qui porteront ses effectifs à 337 postes. Par ailleurs, l'arrivée de 10 personnels français au CEO pour l'espace de Toulouse, dès l'été 2022, consacrera son émergence. Nous lancerons les travaux d'infrastructure associés, en intégrant une nouvelle dynamique entre le Centre national d'études spatiales (CNES) et la défense pour mettre en œuvre la stratégie de défense spatiale que j'ai présentée en 2019.
J'aimerais également évoquer l'accélération à laquelle nous procédons dans le domaine de la cyberdéfense. Le présent projet de loi de finances y prévoit la création de 376 postes. Il permet également d'investir 399 millions d'euros dans le domaine du renseignement.
Enfin, le développement de l'autonomie stratégique européenne restera un objectif majeur, auquel le ministère des armées œuvrera, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne. Le Fonds européen de la défense (FED) doit permettre de changer d'échelle dans le développement de l'industrie de défense européenne. En 2022, 1,2 milliard d'euros sera alloué au lancement de nouveaux projets européens, contre à peine plus de 200 millions en 2019. Fort des succès remportés par l'industrie française, le ministère des armées sera force de proposition, notamment dans les domaines du combat aérien, du combat terrestre, de la résilience énergétique et de la transition environnementale.
S'agissant du quatrième et dernier axe de notre LPM, la préparation de l'avenir, nous respecterons également l'objectif annoncé du milliard d'euros consacré à l'innovation afin de concevoir les technologies de demain.
Grâce à un budget annuel qui, conformément aux engagements, est passé de 730 millions d'euros en moyenne au cours de la période 2014-2019 à 1 milliard d'euros à compter de 2022, la LPM 2019-2025 relèvera la diversité des défis que représente la construction du futur de notre défense, aussi bien pour la préparation de programmes structurants – comme le système de combat du futur, les capacités spatiales et le char de combat du futur – que pour les nouvelles technologies émergentes telles que la lutte antidrones, les armes à énergie dirigée ou les technologies quantiques.
Nous avions également pris l'engagement de créer un fonds en faveur de l'innovation dans le domaine de la défense : c'est chose faite, puisque 2022 sera l'année de la montée en puissance du Fonds innovation défense, doté de 200 millions d'euros en vue de soutenir le développement de technologies duales par de petites entreprises françaises innovantes.
Dernier point, qui n'est pas le moindre : les 41 milliards d'euros du budget 2022 bénéficient tout entier au soutien de l'économie. La LPM est un plan de relance à elle seule, avec 198 milliards d'euros d'investissements entre 2019 et 2023. Et ce budget irrigue l'ensemble du territoire : l'an prochain, 36 milliards d'euros de commandes appuieront notre économie. Pour mémoire, la base industrielle et technologique de défense (BITD) représente plus de 200 000 emplois partout en France.
Nous resterons par ailleurs en 2022 le premier recruteur de France, procédant à plus de 26 000 recrutements.
Enfin, je salue la mobilisation constante du ministère dans le cadre de la crise sanitaire, puis économique, par le plan de soutien à l'aéronautique et dans le cadre du plan de relance : pour le seul volet écologie de ce dernier, le ministère a été lauréat de plus de 700 projets représentant plus de 200 millions d'euros d'investissements.
Bref, si ce budget s'inscrit bien dans la continuité de l'effort consenti en faveur de la défense depuis 2017, il n'en est pas moins remarquable par le montant des crédits accordés, par son bénéfice pour notre économie ainsi que par sa totale conformité avec la LPM.
Vous pouvez d'ailleurs suivre désormais l'état d'avancement de la modernisation des armées sur un site internet dédié : le baromètre de la LPM, ou https://barometre-lpm.defense.gouv.fr. Vous y retrouverez ses chiffres les plus emblématiques, le rappel de ses objectifs et le niveau d'avancement des différentes actions. Je tiens beaucoup à ce que le ministère des armées communique en toute transparence sur son action, compte tenu de l'effort consenti par les Français eux-mêmes.
Le budget de la défense pour 2022 est fidèle à l'ambition fixée par le Président de la République, celle d'un modèle d'armée complet permettant de mener la mission de protéger la France et les Français aujourd'hui et demain. C'est un budget au service de ceux qui nous défendent. C'est un budget au service des hommes et des femmes de nos armées qui se battent pour nous et pour qui, avec beaucoup d'honneur et de fierté, je me bats au quotidien, à vos côtés, depuis près de cinq ans.