En matière de dissuasion nucléaire, nous pouvons nous réjouir des avancées du programme franco-allemand SCAF. Toutefois, en mars dernier, devant la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, le président-directeur général de Dassault s'inquiétait de sa gouvernance à trois pays. Dans l'hypothèse où cette gouvernance viendrait, si j'ose dire, à battre de l'aile, avez-vous un plan B pour la dissuasion nucléaire au temps de l'après-Rafale ?
Quant à la coopération franco-britannique dans ce domaine, l'épisode australien a quelques raisons de nous inquiéter, mais sans doute pourrez-vous nous rassurer.
Enfin, je salue les avancées significatives que vous avez obtenues auprès de l'Espagne, de la Belgique et de la Grèce – à ce niveau, on ne parle plus de client, mais de partenaire de premier rang ; où en sommes-nous, donc, du partenariat franco-grec ?