Je n'aborderai pas l'aspect budgétaire ou programmatique. Certes, la marine devra gérer quelques ruptures capacitaires dans certains programmes – les patrouilleurs océaniques et les BRF sont très attendus. Néanmoins, la LPM s'exécute, conformément aux priorités définies ces dernières années. Nous le constatons chaque jour sur les quais, à Brest et ailleurs : les investissements vont bon train, au bénéfice des marins. Nous nous en réjouissons !
Nous en avons beaucoup parlé ces dernières semaines lors de nombreuses auditions : je veux bien sûr parler de l'annulation du contrat australien, suivie de l'annonce de l'AUKUS, l'alliance militaire formée par l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Comment nos relations militaires navales avec ces trois pays vont-elles évoluer ? De quelle manière la France va-t-elle continuer à coopérer avec eux, si tant est qu'une telle coopération soit encore envisageable ? Quels domaines de la coopération seront affectés par la création de l'AUKUS, particulièrement à l'heure où la présidence française de l'IONS laissait entrevoir une coopération des marines navales en Indo-Pacifique ?