Vous avez évoqué la valorisation des bâtiments à double équipage. Dans ce cadre, passer de cent dix à deux cents jours a pour effet d'augmenter la présence en mer de 80 %.
Nous avons tous les yeux rivés sur l'indo-Pacifique. Un constat s'impose : la marine nationale ne dispose pas, dans cette région, des moyens adaptés pour faire face à l'accroissement des menaces. Ne faudrait-il pas déployer des moyens de détection et d'action plus importants, tels que les sonars, les systèmes d'autodéfense, la lutte au-dessus de la surface et la couverture satellite ? Nos SNA doivent-ils investir de manière pérenne la zone indo-pacifique pour y rappeler le statut militaire de la France ? Bien sûr, cela implique un coût, qui nécessitera des choix budgétaires. Dans la perspective du PLF pour 2022 et, surtout, de la révision de la LPM, l'an prochain, comment pourrions-nous donc réinvestir militairement cette zone ? La réponse est de nature politique, certes. Mais le politique que je suis a besoin d'être éclairé par le marin que vous êtes.