Sous la présidence de Françoise Dumas, Gwendal Rouillard et moi-même avons conduit, au printemps dernier, une mission d'information sur la stabilité au Moyen-Orient dans la perspective de l'après-Chammal. À ce titre, nous avons rencontré les marins de la base d'Abou Dhabi, placés sous le commandement du contre-amiral Jacques Fayard. Cette visite nous a permis de mesurer l'engagement de nos forces sur le terrain, ainsi que la qualité des résultats obtenus dans la zone. Nos marins luttent efficacement contre les trafics et la piraterie ; ils protègent, aux côtés du Danemark, notre marine marchande. L'opération Agénor est un succès. Toutefois, dans notre rapport présenté en juillet, nous avons préconisé sa mise en sommeil ; il s'agit d'alléger le dispositif, tout en conservant la possibilité de le réactiver en cas de besoin.
Le format de quinze frégates est destiné à assurer une présence opérationnelle de la marine sur un nombre de théâtres limité. Quelle est, eu égard à ces considérations, votre vision de l'évolution de notre dispositif dans la zone stratégique du golfe Persique ?