En 2020, juste avant l'épidémie de la covid-19, la Fabrique Défense avait rassemblé pour sa première édition plus de 14 500 participants en France et en Europe. Ce beau projet, visant à développer un esprit de défense au sein de la jeunesse européenne, a repris dès le mois de septembre et se conclura en janvier prochain. Il contribue aussi à la construction de l'Europe de la défense que vous avez mentionnée. L'indéniable succès de la première édition est de bon augure pour la deuxième, en espérant que 2021 n'ait été qu'une parenthèse. Que pensez-vous de cet événement ? Comment pourrait-il s'articuler avec le service national universel (SNU) ? Ces deux programmes récents et en constante évolution sont tous deux dédiés à la jeunesse et à la défense. Alors que la Fabrique de la Défense offre un peu de visibilité au SNU grâce à la présence d'un stand dédié, du moins en 2020, le SNU n'en fait jamais mention. Pourtant, le SNU comprend une dimension européenne puisqu'il fait découvrir les institutions et la citoyenne européennes. En écho à vos propos, se mobiliser en tant qu'Européens, c'est aussi préparer l'avenir avec les jeunes.
Autre question, les conflits comme ceux de l'Afghanistan, qui se répètent depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne sont-ils pas le signe que les puissants sont devenus tout simplement impuissants avec les stratégies militaires modernes ?