Votre propos liminaire est très dense et finalement très saupoudré. Il donne envie de vous poser 1 500 questions.
Sur la première phase NPRM, c'est-à-dire l'indemnité de mobilité géographique, vous nous dites que l'exécution est totale et automatique, à l'inverse des « primes de rideaux ». Pouvez-vous nous donner une idée de ce que cela représente par militaire, en termes de pouvoir d'achat ?
Ma deuxième question porte sur la task force de simplification lancée au sein de l'armée de Terre, à laquelle je consacre une partie de mon rapport pour avis sur le projet de loi de finances 2022. Au cours de mes auditions et déplacements, j'ai pu constater à plusieurs reprises que, si une partie de la complexité avait pu être traitée au niveau de l'armée de Terre, beaucoup de problématiques avaient des ressorts interarmées, interministériels ou ministériels. Comment pouvez-vous aider l'armée de Terre à libérer sa capacité d'action par la simplification ? Comment la task force s'articule-t-elle avec les actions de simplification que vous conduisez pour l'ensemble du ministère ? Que vous a appris la comparaison de vos démarches respectives si, toutefois, vous avez déjà rencontré les officiers chargés de mettre en place le point 11 de la vision stratégique du général Burkhard sur la supériorité opérationnelle 2030 ?
Je voulais enfin aborder avec vous un cas concret à propos de la CyberTaskForce. J'ai dans mon département le cas d'une jeune femme, civile de la défense, qui a été préparée par les armées à un concours pour intégrer une formation au profit de la CyberTaskForce. Au dernier moment du recrutement et de l'intégration dans cette formation, elle a été refusée au titre d'un problème de statut : une lettre à la fin de son statut n'est pas la bonne. Malgré le fait qu'elle avait été préparée, qu'elle était a priori dans les clous, elle n'y était plus à la fin. J'ai eu l'officier chargé de ce type de formation et il m'a dit que cela pouvait parfois aller jusqu'à l'intégration de la personne puis le retour à la case départ du fait d'un long délai pour répondre, compte tenu des moyens humains pour traiter les dossiers. Dans la perspective d'une task force dont nous avons aujourd'hui réellement besoin et en s'appuyant sur cette simplification, compte tenu des enjeux d'égalité d'accès aux concours que vous devez servir, avez-vous finalement des adducteurs très solides pour faire le grand écart ou une vraie vision pour arriver à concilier l'inconciliable ?