Il faut que nous regardions le cas et essayions de voir comment le régler. Sauf si cela touche aux principes du statut de la fonction publique, je me fais fort de lever les contraintes pour tout ce qui est infraréglementaire au ministère des Armées. C'est mon travail et cela rejoint les mesures de simplification de l'armée de Terre que vous avez évoquées.
Parmi les travaux de réforme et de modernisation du ministère engagés par la ministre depuis son arrivée se trouve un chantier de simplification. De façon très intéressante, nous ne sommes pas partis pour ce chantier de simplification par le haut et par le réglementaire. Nous n'avons pas dit : « Nous avons trop de textes, nous allons d'abord en supprimer. » Nous l'avons fait aussi puisque la logique interministérielle le demande mais nous sommes partis par le bas. Par exemple, en avril 2019, la ministre avait réuni tous les commandants des bases de défense et elle leur avait demandé : « Que puis-je faire pour vous, pour simplifier votre vie ? » Les administrations centrales et l'état-major avaient ainsi eu à traiter 240 mesures de simplification à mettre en œuvre.
Nous étions donc partis sur un pied que je trouvais très intéressant, consistant à partir des contraintes du terrain et à voir comment les lever. C'est dans ce sens que nous franchissons une étape parce qu'il s'agissait de contraintes que je qualifierais d'administratives. Les premiers chantiers qui viennent concernent la simplification des finances liées à la RH.
Quand l'armée de Terre s'est saisie de ce chantier de la simplification, c'était beaucoup plus fort car nous partons de l'idée de redonner du temps opérationnel aux personnes dont le métier est l'opérationnel. Cela paraît basique mais c'est le fond de l'idée. Nous avons dès le départ été associés au sujet par le général Burkhard et nous avons des échanges très réguliers avec le général Ollier, chargé de la simplification de l'armée de Terre. Ces échanges ont lieu à tous les niveaux. Lors d'un premier point stratégique, l'armée de Terre a expliqué à toutes les directions du SGA ce qui était en œuvre puis, maintenant, elles traitent les chantiers un à un.
Un autre sujet de simplification est commun à toutes les armées et au SGA, celui de notre RH pour le personnel. En schématisant, les personnels ne savent plus à qui s'adresser. Aussi bien le général Burkhard que moi-même sommes très engagés sur ce chantier car il conditionne en partie la qualité de vie des militaires et des civils.
En ce qui concerne le SMV, il nous en reste deux antennes à créer. Le lieu n'est actuellement pas connu. Nous raisonnons par rapport à notre cap : nous touchons moins la jeunesse dans certaines zones, en particulier dans le grand Sud-Ouest où nous n'avons pas d'implantation. Nous avons aussi des échanges avec le ministère de la justice au titre de l'appui que nous pouvons leur apporter pour le suivi des peines. Aujourd'hui, nous ne savons pas encore où nous implanterons les deux antennes mais nous sommes déterminés à le faire dans les mois qui viennent.