Je m'exprime au nom de Jean-Charles Larsonneur, qui est retenu dans sa circonscription en raison d'un déplacement ministériel. Notre collègue m'a chargé de vous saluer, Monsieur le délégué général, et de vous remercier très sincèrement pour le travail accompli.
Le budget des armées a constamment évolué pour s'adapter au changement du contexte stratégique. Après avoir intégré les programmes spatiaux, la maquette budgétaire comporte désormais une ligne relative à la lutte antidrones, qui est dotée de 70 millions d'euros en AE et de 22 millions en CP. C'est une véritable avancée.
Dans le domaine offensif, la livraison des premiers drones tactiques Patroller en 2022 permettra à l'armée de terre de faire un saut capacitaire majeur, ce dont nous nous réjouissons. Il s'agit désormais d'avancer concernant le projet de SDAM (système de drone aérien pour la marine), auquel 19 millions en AE et 8 millions en CP seront consacrés. Que recouvrent ces montants, et quel est l'état d'avancement de ce programme en particulier ?
Mon collègue m'a demandé de revenir sur deux sujets cruciaux pour sa circonscription. En 2022, le premier module du futur système de lutte antimines sera livré, et des infrastructures seront créées à Brest pour l'accueillir. Pouvez-vous détailler ce que recouvrent les 130 millions d'euros de CP affectés à ce programme ? Le deuxième point, que vous avez déjà évoqué, concerne le successeur de l'ATL2, notre avion de patrouille maritime. Avec la commande allemande de cinq avions P8 Poseidon, le programme MAWS est clairement en difficulté. Peut-on envisager une solution souveraine pour pallier les effets de la décision allemande ? Pourrait-il s'agir du Falcon 10X ?