Avec l'article 25, nous abordons les dispositions consacrées à la branche famille. Nous allons notamment discuter de l'article 26 – j'y reviendrai tout à l'heure.
Au préalable, je voudrais vous dire qu'une conviction profonde nous sépare. À plusieurs reprises, madame la ministre, mesdames et messieurs les députés du groupe La République en marche, vous nous avez dit vouloir redistribuer les richesses – ou plutôt, les fonds actuellement affectés à la branche famille – aux familles qui en ont le plus besoin, aux familles les plus pauvres.
Évidemment, nous sommes tous favorables à ce que des fonds puissent être redistribués aux familles les plus pauvres. Simplement, nous pensons que cela relève de la politique sociale. C'est là que la différence d'approche est radicale. La politique familiale est conçue pour compenser l'arrivée d'un enfant dans un foyer : elle n'a donc rien à voir avec la politique sociale.
Voilà ce que je voulais vous dire en préambule, avant d'aborder la discussion des autres articles de cette partie, sur lesquels je reviendrai d'ici quelques instants.