Oui, bien sûr, de nombreuses données sont intéressantes, mais elles exigent beaucoup d'études expérimentales sur le terrain ou en laboratoire.
Si nous voulions être sûrs à 100 % des prédictions relatives à l'efficacité des traitements, par exemple, nous aurions besoin de données expérimentales, telles que l'impact de la destruction mécanique des gîtes sur une superficie donnée.
Pour la combinaison avec un modèle de transmission du virus de la dengue, nous aurions besoin de données sur la compétence vectorielle du moustique-tigre : comment va-t-il transmettre les différents sérotypes de la dengue – une variable indispensable pour prédire le risque de transmission du virus ?
Les données de terrain, de validation, telles que le nombre de gîtes suivant le type d'habitat, sont bien évidemment toujours souhaitables pour affiner les prédictions du modèle. Mais le modèle peut tourner tel quel et fera l'objet d'améliorations au fil du temps.