La communication est en effet primordiale lors des épidémies – on le constate actuellement. Il faut notamment, et nous y réfléchissons avec l'Inserm, répondre aux rumeurs et aux fausses informations. En ce qui concerne la lutte anti-vectorielle, la communication doit permettre d'impliquer les populations qui vivent au quotidien avec les moustiques et le virus dans un processus de sensibilisation, en leur expliquant, par exemple, pourquoi ils doivent vider l'eau des soucoupes, éviter les retenues d'eau dans leur jardin, etc. C'est un travail de longue haleine, mais il est primordial que les populations se sentent engagées dans l'action collective.