Madame la rapporteure, je tiens à souligner le travail colossal que vous avez accompli : quarante-huit propositions sont désormais sur la table. Vous avez insisté notamment sur la nécessité de communiquer sur la lutte contre le moustique Aedes. J'ajouterai qu'il faut également sensibiliser nos concitoyens à ce problème, dont ils doivent absolument prendre conscience, afin de fixer ensuite des objectifs en nous donnant les moyens d'évaluer les actions mises en œuvre pour les atteindre. Le suivi me paraît donc très important.
Nous sommes très loin, vous l'avez dit, de la lutte de confort qui prévalait il y a plus d'un demi-siècle, dans les années 1960, notamment sur le littoral méditerranéen et dans ma région, le long de la plaine du Rhin. De fait, l'arrivée du moustique-tigre doit nous amener à évaluer la perspective d'un risque sanitaire majeur dans les années à venir. C'est pourquoi les pistes que vous avez évoquées concernant la recherche méritent d'être explorées.
Par ailleurs, la proposition n° 30, relative précisément à la recherche, et la proposition n° 14, qui consiste à donner aux agents communaux la possibilité d'intervenir, le cas échéant, dans les propriétés privées avec l'accord du propriétaire me semblent marquer une avancée. Je souhaite que les conclusions de nos travaux permettent de progresser dans le domaine important de la lutte contre la propagation des moustiques Aedes.