Madame la rapporteure, bravo ! La prolifération des moustiques Aedes représente un risque sanitaire majeur qui, cela a été dit, a été minoré par certains de nos collègues – animés peut-être par des arrière-pensées, et c'est assez moche. Or, vous l'avez parfaitement démontré, ce risque va croissant car les phénomènes de colonisation font de la présence de ces moustiques un fléau chronique qui ne frappe pas seulement les territoires ultramarins.
Pour lutter contre ce fléau, il faut développer la recherche et l'innovation, cela va sans dire : si nous étions plus avancés dans ce domaine, nous aurions peut-être déjà trouvé un certain nombre de remèdes. Je souscris également à vos propositions en matière de prévention, qu'il s'agisse de l'élaboration d'un plan national de prévention ou de l'importance de la mobilisation sociale. Surtout, vous avez identifié un problème d'importance, illustrant ainsi l'utilité des commissions d'enquête parlementaire, en démontrant que notre organisation administrative était dépourvue, non pas de moyens, mais d'une efficacité suffisante. C'est le message central que je retiens de vos quarante-huit propositions : si nous ne modifions pas notre approche du problème, nous n'y arriverons pas.
Je forme donc le vœu que ces travaux aient des suites, et je souscrirai sans réserve aucune aux initiatives que vous prendrez à cette fin ; ils témoignent de l'utilité, de la dignité et de la beauté du travail parlementaire lorsqu'il s'attache à évaluer des politiques publiques qui ne sont ni de droite ni de gauche.