Interpellé, je réponds avec grand plaisir et continue à mettre en cause le cadre intellectuel dans lequel nous réfléchissons. Certaines évidences méritent d'être traitées avec considération. Ce sont donc les générations futures qui paieront la dette ? Comment une chose pareille est-elle possible ? Quelle est la durée moyenne d'un titre de dette en France ? Ce n'est pas quarante ans, ce n'est pas vingt-cinq ans – l'équivalent d'une génération – mais sept ans et trois mois !
Or si vous rapportez la dette aux sept ans et trois mois pendant lesquels elle court, et non à une seule année, ce qui ne se fait nulle part, pour aucun budget, vous vous apercevez que le total de la dette de la France représente 12 % de ce qu'elle va produire pendant les sept ans et trente et un jours considérés.
Le 22/07/2017 à 13:37, vincent moreu (sans emplois) a dit :
Récemment, on expliquait que Bercy jouait avec les statistiques afin d’éviter que la dette de l’État ne franchisse le rubicond symbolique des 100% du PIB. C’est laid, c’est malhonnête, c’est dangereux même, mais, d’un autre côté, ce n’est pas une nouveauté : les manipulations de données publiques ont toujours été monnaie courante et les résultats de l’Insee n’ont désormais plus qu’une valeur théorique, sorte d’indicateur, non pas de la réalité de la France telle qu’elle est, mais plutôt de l’image que veulent nous en donner ceux qui nous gouvernent. Et si cette phrase ne vous paraît pas très claire, elle n’en illustre que mieux le flou artistique dans lequel nos politiques nous maintiennent, à grands coups de déclarations ambigües et de coups fourrés médiatiques.
https://www.loretlargent.info/argent/dette-france-pib/18247/
Le 22/07/2017 à 13:49, vincent moreu (sans emplois) a dit :
LE BUDGET
DE L’ÉTAT
VOTÉ
POUR 2016
en quelques chiffres
http://comptespublics.fr/wp-content/uploads/2016/03/LFI-2016.pdf
Le 22/07/2017 à 10:30, vincent moreu (sans emplois) a dit :
Dans la loi de finances pour 2016, elle s’élève à 44,5 milliards d’euros (Md€) (en crédits de paiement), soit 10,7% du budget de l’État. Le paiement des intérêts de la dette représente ainsi aujourd’hui le quatrième poste de dépenses de l’État.
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