Je partage ces propos. Même si nous avons historiquement une préférence pour le critère qualité, la multiplication des ruptures d'approvisionnement et la crise Covid ont eu un impact sensible sur nos pratiques. Les cliniciens et les infirmiers s'interrogent désormais sur la continuité de l'approvisionnement et ne sont plus uniquement focalisés sur le service rendu aux patients.
Je partage également le constat sur la difficulté d'accès à l'information. Nous avons fait des expériences auprès d'industriels du médicament. Désormais, nous leur demandons dans les cahiers des charges, ou expérimentations de marchés, des plans de pénuries. Jusqu'à présent, ils n'étaient pas obligés de le communiquer.