Le droit de la commande publique, mais aussi le ressort communautaire de nos appels d'offres, limitent les possibilités d'une préférence pour des produits fabriqués en France.
Par ailleurs, la remise en place d'outils de production sur le territoire communautaire nécessite souvent des marchés plus longs (2 à 3 ans) qui risquent d'affaiblir la concurrence. En effet, si nous confions un marché important à un fournisseur en échange de l'installation d'une usine de production en France, on risque de se priver de fournisseurs qui pourraient répondre à nos critères.
Nous éprouvons en outre des difficultés à estimer les besoins de nos adhérents en termes de consommation. Par conséquent, nous peinons à communiquer un chiffre d'affaires prévisionnel à nos fournisseurs. Cela complique encore la réimplantation de la production. C'est la raison pour laquelle nous avons donc entrepris un travail sur le système d'information.
Quoi qu'il en soit, il nous est impossible d'imposer une production en France dans le cadre d'un marché.