Intervention de Géraldine Leveau

Réunion du mercredi 3 novembre 2021 à 16h00
Commission d'enquête chargée d'identifier les facteurs qui ont conduit à la chute de la part de l'industrie dans le pib de la france et de définir les moyens à mettre en œuvre pour relocaliser l'industrie et notamment celle du médicament

Géraldine Leveau, secrétaire générale adjointe au sein du secrétariat général pour l'investissement :

Oui et non. Le soutien de l'État aux filières industrielles, le financement de la recherche, l'aide à l'émergence et à l'industrialisation de start-ups en France – notamment par le biais du plan France 2030 qui a fait l'objet d'annonces récentes – constituent autant d'objectifs de notre politique publique. Les fonds confiés au SGPI le sont pour faire en sorte que les projets de R&D et d'industrialisation soient réalisés en France. Si les grands groupes détiennent une capacité de développement à l'international et peuvent répartir leurs usines et leurs ressources en R&D entre pays, les petites et moyennes entreprises – qui sont les principales bénéficiaires des actions du SGPI –, se trouvent quant à elle en France et n'ont pas forcément de velléité de délocalisation. Tout l'environnement créé par les investissements d'avenir permet d'ancrer ces différentes entreprises sur le territoire national. De même, le développement de formations des jeunes et des moins jeunes favorise le déploiement de ressources compétentes, donc d'un terreau fertile pour un maintien des entreprises en France.

Par ailleurs, en dehors du SGPI, le Gouvernement a décidé depuis 2017 plusieurs mesures telles que l'allègement des impôts de production, afin de renforcer l'ancrage territorial des entreprises françaises. Le SGPI ne peut donc pas imposer le « fabriqué en France », mais notre vocation première est d'y contribuer en favorisant la compétitivité de l'économie française.

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