Les responsabilités ne sont pas éclatées car la responsabilité première est celle du responsable de programme, à savoir le secrétaire général qui représente le Premier ministre. Le travail interministériel est par essence une mission des services du Premier ministre, mais aussi un facteur d'enrichissement et de cohérence des politiques publiques.
Placer les investissements sous la responsabilité de Matignon permet d'éviter des investissements sectoriels qui ne seraient pas croisés ou cohérents. Si l'on investit dans une politique industrielle ou dans des entreprises sans soutenir la recherche qui travaille sur les mêmes sujets et qui préparent l'innovation et l'industrie de demain, nous aurons tout perdu. Nous aurons peut-être sauvé des emplois à court terme, mais pas créer le cadre pour les emplois et réfléchir à demain.
Par ailleurs, les quatre opérateurs sont les bras armés de la réalisation de la politique. Nous leur donnons des consignes et ils nous rendent des comptes. Les responsabilités ne sont donc pas diluées. Les fonds publics confiés en gestion au SGPI représentent plusieurs milliards d'euros. L'équipe est resserrée, dans un souci d'agilité. Nous confions la responsabilité de l'instruction de chaque dossier aux opérateurs de l'État.