Intervention de Emmanuel Dequier

Réunion du mercredi 3 novembre 2021 à 16h00
Commission d'enquête chargée d'identifier les facteurs qui ont conduit à la chute de la part de l'industrie dans le pib de la france et de définir les moyens à mettre en œuvre pour relocaliser l'industrie et notamment celle du médicament

Emmanuel Dequier, directeur de programme Grand Défi « Biomédicaments : améliorer les rendements et maîtriser les coûts de production » :

Les grands défis sont des actions financées par le Fonds pour l'innovation et l'industrie (F2I) plutôt que par le PIA. Le conseil de l'innovation, conseil interministériel co-présidé par la ministre en charge de la Recherche et par le ministre de l'Économie, des finances et de la relance, a mis en place quatre grands défis en 2019, dont celui que je pilote sur la bioproduction.

Ces grands défis sont désormais suivis par le conseil de l'innovation et de l'industrie (CII), sous la tutelle du SGPI. Les directeurs de programme de chaque grand défi répondent devant un comité de pilotage et un comité technique, tous deux interministériels.

Le grand défi relatif aux biothérapies associe ainsi le ministère des solidarités et de la santé, le ministère de la recherche et le ministère de l'économie, de la finance et de la relance, ainsi que le Premier ministre par l'intermédiaire du SGPI.

Les directeurs de grand défi se voient confier des missions thématiques expérimentales. Les premiers mois sont consacrés à la mise en place d'une feuille de route, donc à une large consultation de l'écosystème, qui nous permet de réaliser un programme d'investissement sur l'enveloppe initiale prévue, de l'ordre de 30 millions d'euros pour les grands défis.

Les programmes d'investissement sont autorisés par le comité de pilotage des grands défis, qui réunit les directeurs de service des ministères concernés, ce qui permet de développer des actions avec le soutien des services de l'État sous l'égide du comité technique, formé d'opérationnels des services de l'État.

Les grands défis ont été mis en place quelques mois avant les stratégies d'accélération. L'articulation avec ces dispositifs a été relativement naturelle, dans la mesure où les acteurs ayant participé aux travaux interministériels, et ceux ayant contribué au suivi et à l'accompagnement des grands défis, ont œuvré à la définition et la mise en place des stratégies d'accélération. Ils se sont appuyés sur les travaux réalisés dans le cadre des grands défis.

Les stratégies d'accélération sont donc venues compléter ces travaux avec des enveloppes d'ampleur différente. La secrétaire générale adjointe a rappelé que les stratégies d'accélération couvrent, au-delà du soutien à l'innovation, des aspects réglementaires, des actions de développement et de marché. Une partie des orientations des stratégies d'accélération a toutefois été basée sur celles des grands défis. Il y a donc une continuité.

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